Un esprit de « winner », ça se façonne.
En premier lieu, il est nécessaire d’émettre un postulat : le mental d'un champion se façonne ! Ça s'apprend avec un coach, un préparateur mental ou un entraîneur… peu importer le terme.
Même si pendant longtemps on à pensé, à tort, que « la gagne » c'était inné ou inscrit dans les gènes, en réalité les entraineurs de haut-niveau ont découvert que cerveau peut être entraîné, il peut se « muscler ». Organe en perpétuel évolution, le cerveau se voit reconnaître de réelles capacités de régénération et de réorganisation tout au long de la vie. Il est donc tout à fait possible de forger un esprit de vainqueur à partir de zéro.
Même si il existe, le plus souvent dans les sphères du haut niveau, la fonction de coach mental qui vient en complément de l’entraîneur technique et du préparateur physique, il serait préférable d’utiliser le terme de "coach" qui englobe le plus souvent les 2 fonctions. Je mets à part les autres métiers qui gravitent autour : médecin, kiné...etc.
Le même chrono mais tous différents.
L'aspect des compétences en termes de préparation mental dans lequel j'inclus la gestion des émotions et la motivation, est crucial.
Autant il est relativement aisé aujourd'hui de générer un programme d'entrainement évolutif, en fonction des résultats et objectifs d'un compétiteur, autant le rôle du coach avec sa personnalité et ses méthodes c'est la clef de la réussite pour atteindre les podiums.
Il est indéniable que la plupart des entraînements des sportifs de compétition se ressemble. Les routines, les méthodes, les temps de repos, les objectifs... tout cela ne fait plus aucun mystère tellement les performances se ressemblent en particulier sur le chrono, au dixième près. Mais ce qui fait la place sur un podium, hormis les moyens de dopage, est la personnalité du sportif et son mental.
Juger d'un caractère d'une personne, en constante évolution, et lui apporter un soutien adapté est donc le rôle du coach.
En groupe ou en individuel, même combat !
L'attitude d'un coach vis à vis des équipes : en dehors de la gestion des contraintes logistiques il doit aussi repérer l'attitude et la motivation du groupe en sachant repérer les leaders, donner la parole à tous les membres en créant une ambiance de travail sympas et détendue avec des relations cordiales avec et entre les joueurs, une envie de progresser et une cohésion de groupe.
Le sportif pourra changer de coach dans le cas où l'entente ne fonctionnera plus ou dans le cas où les objectifs du sportif ont changé, il devra se tourner vers un nouvel entraineur. Même si le changement est risqué, il est souvent positif cela permet de clarifier ses attentes, évoluer dans sa pratiques et surtout trouver une personne avec le "courant passe."
Mais il faut être bien conscient que le changement d'entraineur doit se faire après véritable un bilan d'objectifs mais aussi psy : en effet, le changement ne résoudra pas les problèmes de fonds comme le manque de motivations les problèmes liés au mental (le sportif traverse-t-il une crise au sein de sa famille ou autre).
Le peu d'expérience que j'ai eu en tant que sportif suivi par un entraîneur (club natation Annecy) me permet de dire que l'entente a été primordiale. J'ai eu donc un coach sportif qui à été un véritable coach sur tous les plans : affectif, il a su rependre une très bonne ambiance dans le groupe, motiver chacun lors des événements notamment sur la traversé du lac. Il a été un modèle car issu du haut niveau et en contrat aussi avec un institut de recherche sur l'amélioration des performances de nageurs, ses conseils étaient très précieux. Je n'aurai rien changé, peut-être mon assiduité et aller aux entraînements en repensant à la chance que j'avais à ce moment ?
Il avait une telle aura que ça parole était d’évangile, on aurait pu lui coller l’image de guru, mais sa bienveillance et sa modestie lui à éviter cette étiquette !
C'est effectivement un aspect sur lequel un coach doit être attentif : sa fonction de préparateur mental renvoie une responsabilité accrue. De par son influence sur le comportement il peut facilement influencer la psychologie et amener à changer les valeurs fondamentales sans que ses pratiquants en aient conscience. Les dérives sont multiples : du simple changement d’objectifs séparés des attentes du sportif (deviennent ceux du au coach) jusqu’aux effets les plus néfastes tout à fait comparable aux embrigadements des sectes.
Un coach de type guru n’est pas forcément néfaste et est plus rependu qu’on ne l’imagine, surtout dans les situations où, quand les résultats de l’équipe sont exceptionnels, le coach devra endosser cette étiquette par la force des choses. S’il veut que cela fonctionne, il devra absolument faire attention, face à ses pratiquants, de leur laisser leur libre arbitre, leur inventivité, leur singularité ou leur laisser le choix d’expérimenter par eux-mêmes leurs propres solutions. Il est essentiel que le coach s’appuie de façon respectueuse sur le socle de valeurs de l’individu.
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